Aller au contenu. | Aller à la navigation

Navigation

Navigation
Menu de navigation

Ils sont passés à Mons

Vous êtes ici : Accueil / Ma Commune / Mons et son histoire / Personnages célèbres / Visiteurs célèbres

Mozart

Mozart passa à peu près 250 journées de sa courte vie à voyager, soit dans des voitures de locations, soit dans des chaises de poste. Les voyages étaient longs, les routes en mauvais état, les auberges froides, humides et sales; et l'on attendait de Mozart qu'il se produise au piano, au clavecin, à l'orgue, au violon. Puis l'enfant prodige rentrait les malles pleines de bibelots que ses admirateurs lui offraient en guise de remerciement...
Agé de 7 ans, il passa une nuit à Mons, sur le chemin de Paris (le 17 novembre 1763). 

Joseph II

Lorsque Joseph II vint à Mons, il y a passé audience à tout ce que la ville comptait de personnages distingués. Lorsqu'il reçut les Chanoinesses, un Officier du Chapitre, croyant bien faire, manifesta le désir de baiser la main de l'empereur, qui répliqua: "non, non, ma main n'est pas une relique" (le 7 juin 1781)

Louis XVIII

Alors Comte de Provence, en exil chez nous, y déclara (22 juin 1791): "J'ai transporté à Mons presque tout l'amour que je portais à l'ingrate Versailles".

Le Général Dumouriez

Vainqueur de la Bataille de Jemappes, le 8 novembre 1792.

François II

L'Empereur d'Autriche y est reçu le 21 avril 1793.

Danton

Le 11 février 1793, suite à un discours remarqué de ce dernier, le rattachement du Hainaut à la République française est voté dans la Collégiale Sainte-Waudru.

Napoléon

De passage à Mons le 2 avril 1810, il demande au Maire quelle est l'industrie la plus importante. Devant l'hésitation du Maire, Napoléon s'exclama en riant, se souvenant d'un article (la Philharmonie de Mons avait gagné un concours à Valenciennes): "C'est la musique, n'est-ce pas ?"… et il remonta en voiture!

Théophile Gautier

Lors d'un voyage en Belgique et en Hollande en compagnie de Gérard de Nerval, du 24 juillet au 24 août 1836, l'écrivain s'arrêta à Mons.

Un tour en Belgique...


Apprécié pour ses reportages, il est envoyé à l'étranger par les directeurs de journaux. Ainsi il voyage en Belgique et Hollande en 1836, en Espagne en 1840, en Italie en 1850, à Constantinople en 1852, en Allemagne en 1854 et 1858, en Russie en 1858 et 1861 et en Egypte en 1869. Il écrit en plus des récits de ses voyages et utilisera bien sûr toutes ses découvertes pour colorer ses oeuvres d'une touche d'exotisme. 

Le premier récit de voyage de Théophile Gautier est l'un des plus libres et des plus drôles parus sous la plume de celui qui fut peut-être le maître du genre au XIXe siècle. Parti en 1836 avec "Fritz" (Nerval) sur les routes de Flandre, Gautier en rapporte un texte où sont parodiés tous les clichés du Voyage romantique : références antiques, parcours initiatique, mais aussi exotisme obsédant, fantasmes érotiques, ou encore représentation héroïsée du moi-voyageur. Ce court mais dense récit de voyage fait aussi appel à des registres "sérieux" : la peinture de paysage, que Gautier connaît bien par sa fréquentation assidue des musées et des artistes contemporains, constitue une grille descriptive abondamment exploitée ultérieurement. Au total, Un Tour en Belgique donne à voir une multitude de "discours" (le plus souvent ironiques) et de "genres" (le fantastique, le grotesque...), convoqués dans un texte d'allure volontairement composite, où l'usage récurrent de l'intertextualité est conforme tout à la fois à la poétique moderne du Voyage et à la pratique fréquente du "second degré" chez Gautier.

Passage à Mons


 "... Je me sentais, je ne sais trop pourquoi, une prodigieuse envie d'être l'ami intime des pacifiques habitants de Mons, ville de guerre...Mons est une vraie ville flamande. Les rues y sont plus propres que les parquets de France ; on les dirait cirées et mises en couleur. Les maisons sont peintes, sans exception, du haut en bas, et de teintes fabuleuses. Il y en a de blanches, de bleu cendré, de ventre de biche, de roses, de vert pomme, de gris de souris effarouchée et de toutes sortes de nuances égayées, inconnues dans ce pays-ci. Le pignon découpé en forme d'escalier s'y montre assez fréquemment. ... cela produit un effet d'une bizarrerie assez agréable. J'entrevis à peine au bout d'une rue la silhouette vague de la cathédrale, qui ne me parut pas belle. En revanche, la voiture s'étant arrêtée, j'eus tout le loisir d'examiner une charmante église  fantastique et gaie au possible, avec foule de clochetons, d'aiguilles et de petits minarets ventrus, d'une tournure tout à fait moscovite : on dirait d'une grande quantité de bilboquets et de poivrières rangés symétriquement sur le toit, ou bien encore de grosses pommes enfilées dans une broche. Ceci est l'image grotesque ; mais figurez-vous quelque chose d'un caprice ravissant et de l'aspect le plus pittoresque : une église joyeuse et triomphante, plus propre à des noces qu'à des enterrements, et follement ornée dans le goût Louis XIII le plus effréné, le plus fleuri, le plus bossu ; une carrure à la fois trapue et svelte, une légèreté lourde et une lourdeur légère du meilleur effet. Cette église est, si je ne me trompe, consacrée à sainte Elisabeth, à moins cependant qu'elle ne soit dédiée à saint Pierre ou saint Jude, ce qui est possible ; mais ce qu'il  y a de sûr, c'est qu'elle est à droite de la grande rue, en venant de Paris. A Mons, j'achetai des gâteaux couleur locale : ce sont de petits ronds de pâte ferme ou de pâte brisée, sucrés très libéralement, qui ressemblent assez aux « paste frolle » italiennes, mais d'un goût moins fin et moins parfumé..."

La femme blonde de Rubens


"...A présent si le lecteur curieux veut savoir la raison pour laquelle j'ai été en Belgique plutôt qu'ailleurs, je la lui dirai volontiers...C'est une idée qui m'est venue au musée, en me promenant dans la galerie de Rubens. La vue de ces belles femmes aux formes rebondies, ces beaux corps si pleins de santé, toutes ces montagnes de chair rose d'où tombent des torrents de chevelures dorées, m'avaient inspiré le désir de les confronter avec les types réels.... Voilà donc les motifs qui ont poussé un honnête et naïf Parisien à faire une courte infidélité à son cher ruisseau de la rue Saint-Honoré. Je n'allais pas, comme le Père Enfantin, en Orient chercher la femme libre : j'allais au nord chercher la femme blonde."

Louis XIV

Le 17 mars 1691, lors du siège de Mons, le Roi-Soleil, ses maréchaux ne réussissant pas à pousser le siège, vint prendre le commandement. Le lendemain de son arrivée, le roi s'en allant faire un tour dans les postes établis autour de Mons (Hyon, Cuesmes, La Bruyère,...) s'avança si près de la forteresse qu'il reçut quelques boulets. Un coup de canon tua le cheval d'un officier se trouvant à ses côtés.

Racine Jean

Parmi les courtisans du Roi Louis XIV, lors du siège de Mons en 1691, Jean Racine, en tant qu'historiographe, suivit les diverses opérations, installé au sommet de l'Héribus.

Actions sur le document