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Harmignies

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  • Situation : 9 km de Mons
  • Superficie : 1.100 hectares
  • Habitants : 814 (au 31/12/11)
  • Fusion avec Mons : depuis 1977

Histoire

Harmignies fut habité par l'homme dès la période néolithique. La présence humaine est également attestée au cours des des périodes gallo-romaines, mérovingiennes et suivantes. Sainte Aldegonde donna le village au chapitre de Maubeuge, au VIIe siècle. L’abbaye Sainte-Aldegonde de Maubeuge possédait des droits et revenus (moulin notamment) à Harmignies de même que les abbayes de Saint-Ghislain et Saint-Landelin de Crespin (revenus confirmés par Henri Ier en 931). Les abbayes de Maubeuges et de Crespin avaient des échevins à Harmignies.

En 958, Otton I, roi de Germanie, à la requête de Godefroid, comte de Hainaut, donne la terre d'Harmignies à l’abbaye de Saint-Ghislain, l’abbaye de Crespin conservant la ferme et les terres qui en dépendent.

Le village dépendait donc en partie des abbayes de Saint-Ghislain, Maubeuges et Crespin mais également du Chapitre de Sainte-Waudru, de quelques seigneurs locaux et des puissants Comtes de Hainaut. Une telle situation entraînait bien des rivalités d’autant plus que les biens des uns et des autres étaient imprécis et mal délimités.

Ensuite, deux seigneuries se partageaient le territoire du village : celle d'Harmignies et celle de Beugnies.

Harmignies subit deux combats : en 1185, les armées des comtes de Flandre et de Hainaut contre celles du duc de Brabant. L'autre en 1572, vit la défaite de Guillaume D'Orange venu secourir son frère Louis de Nasseau, enfermé dans Mons (par le Duc d'Albe, venu d'Espagne).
En 1691, la commune s’est trouvée sur le chemin des « lignes » de Louis XIV assiégeant Mons.

Jusqu'au XIXe siècle, les ressources économiques ne proviennent que de l'agriculture. Les maraîchers alimentaient le marché aux légumes de Mons (encore au milieu du XXème siècle). Les exploitations sont constamment restées de petites dimensions (20 à 50 ha). Les ressources industrielles jusqu’au milieu du XIXème siècle se limitèrent à un moulin à eau, une tannerie, une distillerie, une brasserie et un four à chaux alimenté par la craie locale. Le milieu du XIXème siècle marque un tournant important dans l’économie locale : les charbonnages du Levant de Mons, après des sondages positifs, mirent un puit en exploitation (1860-1870). Toutefois, la principale extraction fut celle de la craie à la fois souterraine (encore en 1896) et aérienne. Elle permit outre la fabrication de la chaux et la vente de craie naturelle, le création d’une industrie cimentière dès 1899, qui produit, dès le début, du ciment Portland artificiel et d’autres types de ciments et dérivés. Au début du XXème siècle, il y avait déjà 30 ha en exploitation. Au début du XXIème siècle, de vastes projets de nouvelles exploitations virent le jour. 

Patrimoine

Le moulin d'Harmignies

C’est en 1754 qu’un certain Adrien GAUTIER, meunier à Saint-Vaast, demanda l’autorisation d’ériger un moulin à grains sur la Trouille à Harmignies, « à l’emplacement, d’un moulin plus ancien que ceux qui se trouvent au-dessus et en-dessous » précisa-t-il.

Il est, effectivement, fait mention dans des documents du XIème siècle relatifs au village de deux moulins, l’un appartenant à l’abbaye de Crespin et l’autre propriété de l’abbaye de Maubeuge. La dénivellation de la Trouille durant son passage sur le territoire d’Harmignies est d’environ 10 mètres. L’existence à un moment donné de trois moulins est donc plausible.

Sous l’impulsion des moines, les moulins à eau furent utilisés à grande échelle, non plus exclusivement pour moudre le grain, mais également pour forger, scier du bois, fouler le drap, réaliser de la pâte à papier etc…

Ferme de la seigneurie de Beugnies

A l’écart du village, au bout de la rue de Beugnies, se trouvent les anciennes dépendances du château du même nom, actuellement disparu. L’ensemble apparaît aujourd’hui en forme de L et date du dernier tiers du XVIIIème siècle, profondément remanié toutefois, où domine le pavillon d’entrée daté de 1774.

Les carrières de craie

De nos jours, la carrière C.B.R. d'Harmignies est toujours exploitée pour la fabrication du ciment. Ces terrains crétacés, connus sous la dénomination de " Bassin de Mons " sont ceux de l'ancienne " mer de la craie " qui recouvrait la région et toute l'Europe du Nord.

C'est depuis 1898 que la matière crayeuse est extraite. Mais ce n'est qu'en 1906 que la société C.C.C fut créée par Omer Pourbaix.

Le terrain d'Harmignies est composé : d'une couche d'argile, d'une tranche de craie teintée contenant +/- 97% de carbonate de calcium, d'un gisement de craie blanche la plus pure (couche de 40 à 50 mètres) et enfin, d'une dernière couche de craie qui pourra être extraite.

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